Nous vivons dans un monde où tout va si vite que nous perdons parfois le sens de nos actions en nous coupant de nos ressentis. Nous disposons de peu de temps disponible pour nous mettre au calme et écouter ce que notre âme souhaite nous dire. Pour autant, dans une journée, nous sommes souvent à l’écoute de notre corps mental sans vraiment nous en rendre compte. En effet, ce dernier ne produit pas moins de 60 000 pensées par jour. Elles nous traversent en créant ce que nous appelons le bruit mental et viennent piocher dans toutes nos activités, nos interactions sociales pour nourrir notre esprit.
Nous sommes aussi à l’écoute automatique de notre corps physique lorsque nous ressentons la faim, la soif ou la douleur par exemple. Ainsi, ressentir notre corps physique et notre corps mental nous permet d’obtenir des informations précieuses indicatrices de notre mal ou bien-être sans vraiment à avoir à y penser.
Mais qu’en est-il exactement de notre corps énergétique ? C’est dans ce corps que nos émotions et notre âme s’expriment. Le ressenti du corps énergétique est plus subtil que les deux autres. Il faut vraiment se mettre à l’écouter pour pouvoir l’entendre. Prendre ce temps-là, tout comme nous prenons le temps de nous soigner quand notre corps nous envoie des signaux qu’il ne va pas bien ou que notre mental nous alerte sur des dangers quotidiens, des mesures de prudence à adopter. Nous devrions ainsi nous demander chaque jour comment nous avons écouté notre âme.

Et c’est dans le calme intérieur qu’on apprend à l’entendre, à accueillir et accepter ce qui est, en nous et à l’extérieur de nous. C’est notamment le cas avec la méditation de pleine conscience. On accorde du temps, un espace, une écoute aux messages de notre âme, que nous recevons de plus en plus avec de la pratique régulière. Elle nous donne ainsi des clés formidables sur ce que nous devons dépasser en nous.
Par exemple, cela peut nous arriver de rentrer du travail contrarié, un échange avec un collègue nous a dérangé, voire même blessé. En écoutant notre moi profond, au calme, on peut laisser s’exprimer cette gêne en la ressentant. L’identification constitue donc la première étape vers un mieux-être. Mais la seconde étape est primordiale pour dépasser ce mal être. Une fois identifiée, nous allons chercher ce que cette situation veut nous montrer en nous, ce qu’elle est venue nous enseigner. Elle vient rarement nous apprendre que le collègue en question est comme ceci ou comme cela. Nous ne pouvons pas changer les autres mais avons le pouvoir de nous changer nous-mêmes, de nous faire évoluer.
Ces situations qui nous blessent et nous touchent sont un excellent indicateur afin de savoir ce que nous devons dépasser sur notre chemin d’élévation. Les événements de la vie, les autres, représentent de formidables miroirs de l’âme, qui nous alertent sur une blessure personnelle qu’il est nécessaire de soigner.
Pour cela, être à l’écoute de son ressenti reste important certes, car nous seuls savons mieux que quiconque ce dont nous avons besoin. Mais en parallèle, il est primordial d’avoir déjà commencé, à l’aide d’un travail thérapeutique, à se délester de nos blocages émotionnels. Ceux qui nous empêchent d’entendre la bonne intuition, de la différencier d’une pensée restrictive que notre mental tient à nous transmettre. Lui qui raisonne, il a une fonction complémentaire à l’âme mais ne peut s’y substituer.

La clé réside ici : afin de se retrouver en écoutant mieux notre âme, il faut se délester de nos peurs, de nos blessures passées, de nos colères, de nos croyances limitantes sur nous-mêmes.

En pratique, comment tout cela se manifeste plus précisément ?

1. Être à l’écoute de son corps physique : Lorsqu’il m’arrive une situation blessante, je ressens d’abord une sensation physique dans mon cœur, dans mon corps. Je m’arrête donc un instant pour m’y attarder. Je ressens de la douleur, puis une émotion se manifeste. Plus je lui laisse de la place, plus elle se dévoile. C’est de la peine, je la reconnais.
2. Interroger son corps mental : Je m’interroge alors sur l’origine de cette peine. Que s’est-il passé dans ma journée qui a pu créer cette émotion ? Je trouve la raison : un échange tendu avec un de mes collègues m’a fait de la peine. A partir de ce moment-là, j’ai le choix. Je peux décider de pester contre cette personne que je n’ai pas trouvée bienveillante envers moi. Et ma peine va ainsi se transformer en colère contre elle, sans jamais vraiment régler la situation.
   Ou je peux décider de reconnaître cette émotion et d’en savoir plus sur elle. Par conséquent, je me dis que si je suis aussi blessée c’est que cet échange est venu toucher une blessure en moi non guérie.
3. Soigner la source dans mon corps énergétique, en me faisant accompagner : Je décide alors de m’en occuper, de comprendre le message de cette émotion. Je ne me concentre pas sur la personne en question car je ne peux changer les autres mais je peux décider de travailler sur moi à l’aide d’un thérapeute, pour qu’à l’avenir une fois cette blessure soignée, je ne sois plus touchée par ce genre de situation.

Ma pratique invite les individus à chercher en eux l’origine d’émotions et de comportements qui sont sources de mal-être et de blocage, en associant une dimension holistique à leur quête intérieure. Ceci se fait en intégrant les 3 corps physique, mental et énergétique dans ce processus, grâce à mes capacités de channel. Ensemble, nous identifions l’origine de ces dysfonctionnements et de ces blessures, afin de les dépasser, et retrouver progressivement l’équilibre et l’harmonie naturelle de l’être humain.

Le travail sur soi n’est pas chose aisée. Pour être plus précise, c’est la décision de commencer le travail sur soi qui est difficile mais une fois cette décision prise, tout est infiniment plus évident que d’attendre que la vie et les autres changent autour de soi. Nous sommes acteurs de notre vie et choisissons de nous offrir celle que nous souhaitons, celle que notre âme nous souffle dans le fond de notre être.

Et c’est ainsi que la vie se déroule. Naturellement, sans forcer, sans combattre, soi-même, les autres, les événements. Lorsque nous luttons ou faisons la sourde oreille, nous passons à côté des messages de notre âme. Apprenons à l’écouter et à lui donner un écho, une résonance dans la matière en travaillant sur nous, en nous élevant, en nous soignant comme nous le faisons avec nos blessures physiques. Prenons soin de nous sur tous les plans : le plan physique, de l’esprit et de l’âme pour retrouver la paix intérieure, pour nous retrouver nous-mêmes. C’est le plus beau cadeau que nous pouvons nous faire ainsi qu’à notre entourage et à la terre.